Constellations individuelles
L'accueil
Certaines personnes préfèrent un travail en accueil individuel pour se retrouver dans un cadre qui les rassure, à l’abri des regards extérieurs. Ne souhaitant pas exposer en public leurs problèmes personnels, elles se sentent plus sereines, plus détendues, en face à face avec le constellateur, c’est-à-dire moi.
Je commence par « interviewer » la personne. Je m’informe sur sa vie, sur son vécu… et sur les motivations qui la poussent à solliciter une constellation. Je lui demande sur quoi elle veut précisément travailler.
L'interview
Si la personne n’a pas apporté son arbre généalogique, je le dresse schématiquement avec elle, en la questionnant.
Je me renseigne sur ses ascendants et descendants, sa place dans la fratrie, les dates de naissances, de décès, les professions etc.
Je lui demande de me signaler les faits marquants de l’arbre : fausses couches, IVG, suicides, faillites, accidents de la route, ruptures etc.
En cas de méconnaissance de certains de ces éléments, j’invite la personne à essayer de se rappeler l’histoire que raconte la mémoire familiale (les guerres, les disparitions, les exils, les départs, les non-dits…)
Nourri de tous ces renseignements essentiels, je reformule précisément, de façon consensuelle avec la personne, la problématique qui va être traitée au cours de la séance.
Vers la résolution
Je travaille à l’aide de galets disposés en cercle. Chaque galet est supposé représenter un membre de l’arbre généalogique. En fonction de sa problématique, je demande à la personne de choisir un à un des galets (que j’identifie par exemple comme étant le père, la mère, une grand-mère etc.) et de les disposer en conscience au centre du cercle.
Ce premier tableau obtenu est significatif en ce sens qu’il me renseigne déjà sur les liens de fidélité ou de rejet, sur celui qui manque (l’absent), ainsi que sur les intrications familiales et / ou sociales de la personne.
Pendant environ une demi-heure, j’anime la séance ; je bouge les galets, je fais intervenir d’autres membres de la famille s’il y a lieu, je fais parler la personne constellée, je l’autorise à dire tout ce qu’elle a sur le cœur, je l’invite à prononcer des phrases ritualisées, je prends la parole au nom d’un des membres de sa famille pour m’adresser à elle, je la libère des injonctions qui l’ont marquée, je lui permets de déposer les valises qu’elle traîne peut-être depuis l’enfance… etc. etc.
« La magie » de la constellation familiale s’exprime peu à peu et l’arbre prend vie : la situation initiale va évoluer progressivement vers un tableau final où se dessinera la résolution positive de la problématique.
La personne constellée gardera dans son cœur cette image finale marquant l’aboutissement rassurant de sa démarche de reconstruction de soi.